jeudi 23 avril 2009

lundi 20 avril 2009

Jardin de Majorelle



Le jardin de Majorelle
Le jardin de Majorelle est une des plus importantes attractions touristiques de Marrakech.

Il est ouvert tous les jours de l'année. Tarifs d'entrée au jardin Majorelle - Public : 30dh (3€) Groupes scolaires: 10dh (1€) au musée d'art Islamique Public : 15 dh (1.5€) Groupes scolaires: Gratuit

Né à Nancy en 1886,Jaques Majorelle est le fils du célèbre ébéniste Louis Majorelle.
Après une formation à l’école des beaux arts de Nancy,en section architecture et décoration,il décida de s’éloigné un peu de son entourage afin de se baigner dans sa passion d’artiste peintre à Paris.
Après quelques voyages en Europe, il découvre l’Égypte et le monde islamique qui l’a impressionné avec son histoire,ses couleurs,ses coutumes et ses traditions.
En 1919, il s’installe à Marrakech afin de poursuivre sa carrière de peintre, et acquit, en 1924, un terrain qu’il a battit en son nom et le nomme « Jardin de Majorelle ».
Le jardin de Majorelle est très mystérieux.C’est un îlot de calme et de paix où l’on trouve des plantes issues des 5 continents.Il y fera planté des bougainvilliers, bananiers, palmiers, bambous géants, yuccas, philodendrons, géraniums, cactus…ceci fait de Jaques Majorelle le collectionneur de plantes le plus célèbre et le plus important du 20ème siècle.
Depuis les années 1980, un musée d’art islamique y fut créé, il s’agit d’une collection d’objets provenant du Maghreb,d’orient,d’Afrique et d’Asie. Yves Saint Laurent et Pierre Bergé en sont les collectionneurs et ont pris les rênes afin que ce jardin ne puise dans l’histoire et reste pour l’éternité,et ceci en fondant « l'Association pour la Sauvegarde et le Rayonnement du Jardin Majorelle ».
Aujourd’hui le jardin est entretenu par un bon nombres de jardiniers et reste sans doute le chef œuvre le plus fascinant de Jaques Majorelle.

vendredi 10 avril 2009

La plage d'Agadir!


Agadir Oufella


Agadir Oufella

Elevée en 1572, La Casbah ou Agadir Oufella (Agadir le haut, Agadir N’Ighir),est l’un des plus anciens quartier d’Agadir dont les ruelles sont étroites et sinueuses.
Aujourd’hui,il ne reste plus qu’une longue muraille qui a été restaurée après le tremblement de terre .L’intérieur n’est plus qu’un terrain inconstructible mais la vue demeure unique sur la baie d’Agadir. La colline porte l’inscription en arabe « Dieu,la Patrie, le Roi » qui est toujours illuminée et radieuse de nuit.

Le coucher du soleil d'Agadir


La Biennale Internationale des Théatres du Monde - Rabat

Le message de la colombe
La biennale internationale des théâtres du monde a fermé son rideau vendredi soir pour deux longues années.
Ces dix jours ont été l'occasion de parcourir divers horizons. Des compagnies théâtrales originaires de plusieurs pays nous ont fait découvrir leurs cultures et traditions. Un voyage haut de gamme, commençant par Lawn Charki pour un séjour en Egypte sur une musique métissée du proche orient, le théâtre saoudien avec son spectacle « Halat Kalak » nous a dévoilé l’inquiétude qui étreint l’Homme dans ce monde plein de confusions. La Géorgie et son théâtre de doigts nous ont emmenés pour un tour du monde des danses traditionnelles et a laissé le public ému par tant de créativité. N’oublions pas le théâtre Congolais et ses percussions qui nous ont fait vibrer et danser sur les rythmes africains. Ayons une pensée pour Sizwé Bamba, la création de Peter Brook et ses deux comédiens qui ont fait trembler d'émotion colorée les murs du théâtre. La danse et le cirque avaient la part belle lors de ses 10 jours de festivités, rien d'ordinaire, du sensationnel avec Taoub ou encore Test qui a donné le vertige au public lors d'une danse verticale sur la façade du théâtre national Mohammed V… N'oublions pas non plus d’autres nouvelles formes du spectacle vivant l’improvisation avec Catch-Impro ou des ballets plus classiques…
Cette biennale a donné un nouveau souffle au Théâtre National Mohammed V, et le public toujours là, toujours plus nombreux que ce soit à Rabat ou dans les villes qu'il a parcourues. Il a témoigné son attachement au théâtre, à la danse et à cette langue universelle qu'est l’art et permet aux civilisations de se rencontrer.
L’art est un outil de communication et d’identification qui nous transmet des messages de paix et de valeurs universelles…
Le pari de la Biennale est gagné, il a renforcé l’identité du Maroc en faisant découvrir diverses cultures du monde, en soudant des artistes et des peuples, le théâtre marocain a été le temps de 10 jours une colombe porteuse de messages d'amour, de paix et de tolérance a plané sur le Maroc.
Saluons toute cette équipe formidable qui a porté à bout de bras ce projet fou et merveilleux et rendez-vous en 2011...
Une colombe s'est envolée en laissant dans son sillon de merveilleux souvenirs.
khaoula Laajali